7 déc. 2012

Demande stage


Bonjour,

je suis en formation à l’Atelier de Musicothérapie de Bourgogne depuis deux ans.
Depuis quatre mois j’effectue un stage dans une unité alzheimer, sans musicothérapeute à mes côtés; je recherche maintenant un/des stage/s auprès d'un(e) musicothérapeute et suis disponible dès à présent (toute proposition de public et de durée de stage m’intéresse).
Cette troisième année de formation est consacrée aux stages et à l'écriture d'un mémoire.

L’expérience auprès des personnes atteintes d’alzheimer a été très riche. Je suis ouverte à toute proposition, tous les publics m’intéressent potentiellement. Sinon, j’aimerais plus particulièrement travailler avec des enfants ou adolescents.

Venant plutôt du côté "artistique" j'ai fait beaucoup de "pédagogie" : classe à « PAC » (projet artistique et culturel) avec des enfants ; ateliers autour de la voix pour bénéficiaires de RSA, ateliers d’oralité/voix avec des étrangers en initiation linguistique,etc.
Ce sont ces expériences-là et celle de la voix-voie et de la rencontre à travers elle, qui m'ont amenée à suivre cette formation.

Je serais très heureuse de vous rencontrer.

Bien cordialement,
Dorothee Goll

Contact:  dorothee.goll@yahoo.fr

5 déc. 2012


Chers collègues,

Nous vous rappelons notre prochaine réunion. 

Mercredi 12 Décembre - 20 H 00 (Accueil dès 19h45)
A l’Hôpital Cognacq - Jay 15, rue Eugène Millon 75015 PARIS (Métro Convention)

Rencontre avec Jean-Guilhem Xerri

Praticien hospitalier, Président d’une association de lutte contre l’exclusion et auteur de “Le soin dans tous ses états”, Jean-Guilhem Xerri a accepté d’intervenir dans notre groupe, pour nous aider à réfléchir sur la portée du sens spirituel de notre métier de musicothérapeute et de sa portée dans le monde du soin. Un temps de partage est prévu. FIN de la réunion 22h.

   

Avec le débat sur l’allongement de la vie, l’avenir du système hospitalier ou la bioéthique, la question du soin est d’actualité. À travers la problématique anglo-saxonne du care, philosophes, psychologues, soignants voire politiques s’emparent du sujet.

Dans ce livre, Jean-Guilhem Xerri ne se contente pas de donner une définition du soin, il met en lumière l’alternative qui se pose à nos sociétés : soit le soin sera soumis à des contraintes purement économiques et technologiques, soit ses acteurs sauront intégrer la dimension humaine et spirituelle.

Avec beaucoup de pédagogie et de clarté, Jean-Guilhem Xerri donne des clés pour comprendre les grandes évolutions et les enjeux de ce domaine. Il formule en finale des propositions audacieuses pour promouvoir le soin de l’homme dans toutes ses dimensions.


“Le soin suivra-t-il docilement un chemin vidé de sens ou au contraire sera-t-il capable de réenchanter l’Homme ? ” 
Pour réserver le meilleur accueil à notre invité et pour la richesse des échanges, soyons nombreux !!!
A l’occasion de cette soirée, le groupe peut s’ouvrir à d’autres disciplines liées au soin. N’hésitez pas à venir accompagnés de collègues soignants que vous pensez intéressés par le sujet. 
Merci de nous confirmer votre présence dès que possible.



4 déc. 2012

JOURNEES D’ETUDES CLINIQUES 2013




 
Indications et évaluations
de la musicothérapie
 
Vendredi 22 et samedi 23 mars 2013,
faculté de pharmacie de Nantes
  
9 h 00  Accueil                                            
9 h 15 : Ouverture des journées               
Francine ADAM-BAUMARD,  présidente de l’Institut,
Anne CATREUX, Université Pôle Formation continue Santé
 
9 h30   Intervention de Annie LE GUEVEL,  
Directrice du Service Relations avec les Usagers et les Partenaires de
l’Agence Régionale de Santé des Pays de La Loire (ARS),
et un représentant de la Haute Autorité de Santé (HAS) [sous réserve]                                    
Echanges avec la salle 
 
10 h 45 « Impact de la musicothérapie sur l'agitation et l'anxiété d'un groupe de patients déments » 
Dr Véronique TOLLET-VERDIER, médecin gériatre,
Marilyne PRICAZ, musicothérapeute, Thonon les Bains
 
11 h 30  « L’évaluation : un outil à créer et à comprendre dans le processus-même de la thérapie »
Meritxell FERNANDEZmusicothérapeute, Barcelone
12 h 15  Echanges avec la salle                      
 
 
 
14 h 00  « Indications de la musicothérapie au quotidien de notre pratique clinique : témoignages de professionnels »
Véronique BUREL, Stéphanie PERRON,
Cathy  TALAMONA, Philippe VALADEmusicothérapeutes
 
14 h 45    « Evaluation  en  musicothérapie,  apport  de  la démarche scientifique»               
Aurélie FRABOULET-MEYER,
musicothérapeute,  docteur en psychologie de la musique
 
15 h45  « Le bilan psychomusical  de  Jacqueline Verdeau-Paillès :  un outil d'actualité ? »
Anne-Sophie QUENETTEmusicothérapeute, Thouars (79)
 
16 h 30  Table ronde                              
17 h 00  L’instant musique
17 h 15   Forum des professionnels (Fédération Française de Musicothérapie)
 
 
Samedi 23 mars 2013
 
9 h 00   « Les enjeux de l’évaluation en musicothérapie, questionnement et quelques propositions »
Bernard MAC NABmusicothérapeute,
Stéphane BERRUCHONneuropsychologue, Paris
 
9 h 45   « Décontamination, feedback, des outils pour une analyse des séances »                     
Groupe de Recherches Cliniques de l’Institut de Musicothérapie de Nantes
 
11h 00     « Prescriptions et modalités évaluatives en musicothérapie au CHS de Chalon sur Saône : recherche d’une harmonie »
Dr Nicole DUPERRETmédecin psychiatre et musicothérapeute,            
Christine LEBEGUE  musicothérapeute, Chalon sur Saône (71)
 
11 h 45 :  Echanges avec la salle                            
 
 
14 h 00 : « Les travaux engagés par la Fédération Française de Musicothérapie : enjeux et perspectives »
François-Xavier VRAITPrésident de la FFM
 
14 h 30  « Sens et Forme(s) de l'évaluation ? Ce que l'évaluation nous donne à penser...Ce que le processus d'évaluation met en jeu »
Groupe de travail des musicothérapeutes de Rennes (IMN)  
 
15 h 45 :  Table ronde                         
16  h 45 :   L’instant musique             
17 h 00 : Fin des journées


26 nov. 2012


Proposition de poste musicothérapeute 93


Une  MAS qui accueille majoritairement des adultes autistes avec ou non des pathologies neurologiques associées recherche un(e) musicothérapeute à mi-temps. 

Elle se trouve au sein de l'hôpital Ville-Evrard à Neuilly-Sur-Marne (93).

Contact : julie.boudvin@club-internet.fr 
ou le 0149446161 (n°du directeur)

2 nov. 2012

Interview M. Niernhaussen





Rencontre avec Martina Niernhaussen

Il y a tout juste un an sortait « Du premier cri au dernier souffle » publié aux éditions Archipel, le premier livre de Martina Niernhaussen, chanteuse lyrique, chef de chœur, chef d’orchestre et musicothérapeute, formée au CIM en 2006.

Martina pratique la musicothérapie auprès d’autistes en IME, en service de soins palliatifs, et en lymphologie à la Fondation Cognacq-Jay. Elle intervient aussi à l’hôpital des armées de Clamart,

Martina m’a accueillie, ce mercredi 31 octobre, dans sa maison située dans le Val d’Oise, autour d’un café, euh non deux cafés… et de délicieux macarons,  pour parler de son livre.

Martina, comment est né ce projet d’écriture ?

La directrice des éditions «l’Archipel » est venue assister à l’un des concerts que je dirigeais en tant que chef d’orchestre. Elle a découvert ensuite que j’étais aussi musicothérapeute. Cela l’a immédiatement intéressée. Elle a tenté de me contacter. Dès que j’ai reçu son message – six mois plus tard suite à un oubli de communication- j’ai aussitôt décroché mon téléphone, et elle m’a proposé de rencontrer l’éditeur pour évoquer l’écriture d’un ouvrage sur la musicothérapie.

Comment as-tu réagi ?

J’ai sauté de joie, bien que je n’avais jamais écrit de livre auparavant, Mon mémoire de musicothérapie a été mon premier écrit en français i Mais je mûrissais en moi le désir d’écrire sur mes patients, ceux qui sont seuls et qui n’ont personne pour penser à eux, ceux qui meurent dans la solitude. Je voulais écrire, pour ne pas qu’on les oublie, pour laisser une trace de leur existence.

Comment s’est organisée la structuration du livre ? T’es-tu servi de compte-rendus de séances pour sa rédaction ?

Non, j’avais tout en tête, j’ai la chance d’avoir une très grande capacité de mémorisation. Et puis, les moments forts avec les patients, ça ne s’oublie pas.
Les échanges avec l’éditeur nous ont mis sur la voie de la structure du livre. Lorsque je suis arrivée à notre premier entretien, je portais une minerve. J’ai dû lui parler de l’accident de voiture que j’ai vécu il y a une vingtaine d’année et de mon expérience de mort imminente. Il m’a aussitôt demandé d’ouvrir le livre par ce récit. Il ne souhaitait pas, dans un premier temps, de chapitres théoriques, que je souhaitais pour ma part, J’ai alors développé les portraits de mes patients, Puis finalement la partie théorique s’est imposée d’elle-même et d’une place bien à part initialement prévue, elle s’est insérée naturellement entre les récits de séances, de concerts et les portraits.

Ce livre est-il pour toi un récit autobiographie, un essai sur la musicothérapie, un témoignage ? A qui s’adresse-t-il ?

C’est pour moi avant tout un témoignage de ce que peuvent vivre les patients. Le livre s’adresse à tout le monde, Les gens l’abordent différemment selon leur situation, leur profession etc. Certains lecteurs  passent  les chapitres théoriques pour vite connaître la suite de l’histoire, d’autres lisent le tout, prêtant à ces chapitres en question un grand intérêt.

Quels sont les retours, les réactions, que tu as pu recevoir de tes lecteurs ?

J’ai reçu beaucoup de retours de soignants, de musicothérapeutes, d’étudiants en musicothérapie. Les soignants me témoignent que la lecture du livre les a aidés à porter un autre regard sur les malades en fin de vie ou dans le coma. J’ai reçu aussi le témoignage d’une personne qui s’est mise à chanter pour son parent souffrant de la maladie d’Alzheimer. Et puis, une musicienne m’a récemment fait part de sa décision de s’engager dans des études de musicothérapie suite à la lecture du livre.

La femme, une et « multi-carte » que tu es, musicothérapeute, chanteuse lyrique, musicienne, chef de choeur et chef d’orchestre nous entraîne dans un tourbillon d’énergie, de joie, de chaleur humaine. Dans notre jargon de professionnel, nous parlons beaucoup de cadre et de projet thérapeutique, d’évaluations des séances et des pratiques… Qu’en penses-tu ?

Toutes mes séances sont archi préparées. Plus les séances sont préparées, plus je me sens libre, Avec les autistes, on n’improvise pas. C’est parce qu’un musicien a beaucoup travaillé, répété et encore répété, qu’il est capable d’improviser, C’est lorsque le cadre est solide qu’il ne se voit plus, sachant que l’important, au final, ce sont les effets thérapeutiques réels que vit  la personne.

Comment s’organisent les concerts avec les choristes et musiciens professionnels que tu fais venir au sein des services ?

J’organise ces concerts en dehors de mes séances, et ce de façon bénévole. La plupart des chanteurs et musiciens interviennent bénévolement. Cela me donne l’occasion de les « briefer » sur la posture thérapeutique à tenir. La plupart sont bouleversés et repartent riches d’une expérience humaine forte.
Depuis la sortie du livre, je reçois régulièrement des invitations à venir faire des formations dans d’autres services de soins palliatifs. J’ai reçu aussi une demande pour intervenir dans un cursus d’art thérapeute.

Tu partages dans le livre qu’une des conséquences de l’expérience de mort imminente que tu as vécue à l’âge de 23 ans a été l’émergence pour toi d’une grande passion pour la lecture des textes sacrés, l’histoire des religions, l’histoire des communautés primitives et l’anthropologie. Tu relates aussi les résultats d’une étude sérieuse menée sur des personnes ayant vécu cette expérience « spirituelle », disant qu’elles « ressentent plus de compassion pour les autres. » L’ensemble du livre n’en est-il pas une illustration ?

Oui bien sûr, et si le livre commence par le récit de cette expérience, ce n’est pas un hasard. Pour autant, je ne me sens pas du tout spirituelle. Je crois en l’existence d’une seule entité qui nous dépasse, la même pour tout le monde. Une autre certitude, c’est que je ne vois pas pourquoi l’ambiance dans les soins palliatifs doit être triste, silencieuse, douloureuse,

Celle, dont le grenier de la maison où nous venons de déguster deux cafés et quelques macarons, recèle de partitions, costumes d’opéra, déguisements en tout genre, coffrets à bijoux, diadèmes en faux strass, bref, de quoi organiser un carnaval en service de soins palliatifs, en un rien de temps… ou presque, est déjà en train de travailler à un autre projet d’écriture où il sera cette fois question de la Chine, et toujours, d’histoires humaines et de chemins de vie.

Festivités d’halloween oblige, il y avait bien entendu une citrouille décorée sur le rebord de la fenêtre de la maison et un énorme saladier de bonbons préparé spécialement pour les enfants qui allaient sonner à la porte le soir même.

Deux mille exemplaires du  « Premier cri au dernier souffle » se sont déjà écoulés en un an, sur les trois mille mis en place. A se procurer absolument au rayon psy.

S. LEFEBVRE

http://www.dailymotion.com/video/xc5z9s_journal-france-3-12-13-paris-ile-de_webcam


27 oct. 2012

Rencontre 12 novembre 20 heures


Bonjour à tous,

un petit mot pour vous rappeler et confirmer notre rendez-vous du mois de novembre avec le groupe des musicothérapeutes* d'Ile de France. 

Nous vous invitons à nous retrouver le :

12 Novembre autour de 20 heures 
à Hôpital Cognacq - Jay 
15, rue Eugène Millon 
75015 PARIS, (métro convention)


Ordre du jour :

- 19h50 /20h20 temps d'accueil autour d'une collation (toute contribution est la bienvenue)

- 20h30 début réunion et échanges autour des infos fédé

- 20h45  Intervenante : Meritxell Fernàndez musicienne et musicothérapeute originaire de Barcelone. 

Diplomée en musicothérapie de l’Institut MAP de Vitoria-Gasteiz -Espagne-, elle nous présentera son travail réalisé dans le cadre du Master "Musicothérapie et handicap". 
« C’est le cas d’une jeune fille de 16 ans, atteinte d’un handicap grave sans langage verbal avec un grand besoin de s’exprimer, dans lequel nous avons pu vérifier qu'à partir du travail de l’improvisation musicale (comme technique principale) elle a pu développer son expression, sa communication et sa capacité d’attention prolongée. »

??? Préparez vos questions ;-) ???
  
- FIN de la réunion 22h00


Nous espérons nous retrouver nombreux lundi et motivés après ces vacances de Toussaint.

Cécilia et Stéphanie 

*Les étudiants des masters de Paris et du CIM sont les bienvenus à ces réunions !